
⏩️Avoir c'est pouvoir ⏪️
Il paraît qu'il est inimaginable aujourd'hui d'écouter sa musique sans abonnement, sans smartphone et sans connexion internet, mais on n’en a jamais eu besoin en vinyle !!
Aujourd'hui, il est impossible d'imaginer un monde où le streaming n'existerait pas.
C’est encore Steve Jobs, le patron d’Apple, qui a lancé la tendance en la rendant profitable. Ainsi, il a créé la première boutique en ligne pour la musique, iTunes : « Les gens ont toujours acheté de la musique. Sur disque, cassette ou CD. Et nous pensons que les gens veulent aussi acheter leur musique sur Internet, comme ils l'achetaient sur disque, cassette ou CD ». L'histoire a prouvé qu'il avait raison. Dans l'intervalle, seule la possession de la musique a changé : le streamer ne possède plus aucun titre, mais les loue à un tarif forfaitaire.
Depuis 2008, Spotify, fournisseur suédois de streaming, a exploité cette opportunité : leader incontesté du marché avec plus de 83 millions d’abonnés payants et 180 millions d’utilisateurs au total, vous pouvez y trouver des singles individuels, des albums entiers ou des playlists spéciales. Parmi plus de 50 millions de titres, vous trouverez toujours le bon morceau de musique.
◾️Oui, mais avec des catalogues toujours plus grands et toujours plus cher, on ne trouve plus sa musique
On nous propose 100 millions de choses et on n’y arrive pas.
Quand vous posez effectivement la question aux gens : qu’est-ce qu’il y a à la télé ? Plus ils ont de chaînes, plus ils vous disent qu’il n’y a rien dessus. Et aujourd’hui, vous avez des gens qui vous disent : « Tu sais, il n’y a plus grand-chose sur Spotify », vous avez vous-même dit qu’il y a 80 millions de titres et ils vous disent : « Il y a de moins en moins de choses sur Netflix », par exemple, alors qu’il y a de plus en plus de choses. C'est le paradoxe du choix.
C’est quelque chose qui a été développé par quelqu’un qui s’appelle Barry Schwartz, psychologue américain, qui expliquait qu’au bout d’un certain nombre d’options, quand on vous propose trop d’options, il se passe deux choses et il l’explique de deux façons. La première c’est que, évidemment, comme on n’a pas pu faire le choix de façon rationnelle, on a délégué son choix, donc il y a un manque de confiance – il y avait sans doute quelque chose qui m’aurait été mieux –, il y a de la défiance qui est là et, en plus de ça, comme vous avez beaucoup plus d’options, vos attentes ont augmenté. Et comme vos attentes ont augmenté, votre déception augmente d’autant.
◾️Pire les algorithmiques ruinent la diversité culturelle
La promesse initiale de ces systèmes de recommandation était de filtrer le « bruit » et d’offrir une expérience personnalisée à l’utilisateur. Toutefois, à force de ciblage précis, on aboutit parfois à l’effet inverse : une overdose d’informations extrêmement ciblées, créant un sentiment de saturation. Cette boucle continue et similaire limite non seulement notre horizon, mais crée aussi un écosystème numérique monotone, sans surprises ni découvertes.
Une dernière conséquence de cette omniprésence de recommandations, c’est l’homogénéisation culturelle. En proposant continuellement des contenus similaires basés sur des préférences populaires, ces systèmes réduisent, même involontairement, la diversité culturelle.
◾️Avoir, c’est pouvoir faire vivre l’éternel
Écouter un disque vinyle c'est prendre son temps, c'est profiter du moment présent en écoutant les craquements réconfortants du disque.
De nombreux fans de musique comprennent combien ça compte de pouvoir tenir leurs morceaux préférés dans la main, car cela permet de donner un sens totalement différent au morceau. Avoir, c'est pouvoir !
C'est donner à sa musique, à sa mémoire populaire et à sa culture ancestrale, le pouvoir de l’éternité, quand tant de disques n’ont jamais été numérisés et quand tant d’albums disparaissent des plateformes de streaming.
🍃La musique est un Art majeur à défendre en vinyle pour que vivent toutes nos voix, profitons-en !!
Keep Calm and Love Android.